Au cours de mon séjour à Makala, j’avais été fasciné par l’ampleur de la consommation des stupéfiants. Il existe même un service anti drogues composé des prisonniers. Ils ont pour tâche d’appréhender tous ceux qui seront trouvés en possession d’herbes suspectes et autres comprimés non autorisées (valium, etc.).
La drogue circulait (ou circule encore) plus les jours qui suivent la paie des militaire, Makala étant un lieu où civils et militaires sont emprisonné dans les mêmes pavillons. Ceux des soldats qui n’étaient pas encore condamnés, avaient encore droit à leur solde, qui ne dépassait pas les 15 $ par mois (même à l’extérieur, c’est ce qu’ils reçoivent en général. Dans ces conditions, pas difficile de comprendre pourquoi ils sont en prison et pourquoi il y a insécurité dehors). Dès qu’ils avaient quelques sous en poche, ils s’arrangeaient avec les soldats qui gardent la prison pour faire entrer de quoi endormir même un éléphant si cela était possible. Ceci fait qu’à chaque période de paie des soldats, le service anti drogue était aux alertes. Les récalcitrants étaient juste mis en cellule pendant quelques jours. Aucune poursuite judiciaire, aucun pv qui n’aille entre les mains de la justice (comment prendre en considération un PV écrit par un prisonnier ?).
J’avais aussi été surpris de constater que même certaines femmes (jeunes filles) amenaient à leurs époux (don juan) des comprimés de valium et des liqueurs fortes qu’elles cachaient dans des sachets plein de farine de manioc ou de maïs (provision qu’elles apportaient aux prisonniers, histoire de ne pas se contenter du vungule servi par le pénitencier). Un jeune fille avec qui je discutais de la question dernièrement, m’avait avouer qu’elle aussi ferait de même pour son amoureux (s’il était emprisonné bien-sûr), histoire de l’aider à ne pas trop se faire de remords (s’échapper de la réalité).
J’avais aussi été surpris de constater que même certaines femmes (jeunes filles) amenaient à leurs époux (don juan) des comprimés de valium et des liqueurs fortes qu’elles cachaient dans des sachets plein de farine de manioc ou de maïs (provision qu’elles apportaient aux prisonniers, histoire de ne pas se contenter du vungule servi par le pénitencier). Un jeune fille avec qui je discutais de la question dernièrement, m’avait avouer qu’elle aussi ferait de même pour son amoureux (s’il était emprisonné bien-sûr), histoire de l’aider à ne pas trop se faire de remords (s’échapper de la réalité).
Enregistrer un commentaire 0 commentaires: