Souvenirs de Prison

IconLes coulisses d'une prison congolaise

A part le Vungulé, il y a quoi à manger ?


Un fastfood de la ville de Kinshasa

Vu que la prison n'offre qu'un maigre repas journalier de 30 cl à ses pensionnés, le vungulé, ils ont reçu la permission de recevoir des vivres en provenance de l'extérieur ; vivre que leur apportent des membres de la famille, des amis ou connaisances, si ce ne sont pas les ONG et les mouvements religieux.

Ainsi, vous pouvez retrouver un prisonnier avec une vraie provision de guerre, selon que ceux qui sont venu lui rendre visite ont pu lui laisser quelque chose.

Souvent, ce sont des légumes (non préparés), de la farine de Manioc et de Maïs (pour préparer le fufu national), des haricots, des épices, etc. Les boîtes de conserve sont interdite. Vous ne pouvez qu'en recevoir le contenu vidé dans un autre bocal.

Les chambres de la prison étant toute équipées en petits réchaud rudimentaires, fait avec un fil de fer appelé résistance posé sur de l'argile, le tout incorporé dans un bol en métal (une vielle casserole souvent). Les prisonniers en possession de vivres peuvent ainsi faire la cuisine à n'importe quelle heure (suivant le règlement de la chambre).

Certains prisonniers mettent en commun leurs provisions et font cuisine commune afin que chacun puisse s'en sortir, même s'il n'a reçu aucun ravitaillement depuis un certain temps. Vu que je suis analphabète en cuisine, ce système m'avait permis de déléguer (avec les autres), la cuisine à deux personnes de notre groupe.

Sans le ravitaillement de l'extérieur et la cuisine commune, Dieu sait que Makala aurait eu plus de moribond qu'elle n'en compte. Malgré tout ça, on regrettera toujours les plats de nos mères, nos tantes, nos soeurs, nos copines, etc.


 
 
 
 

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